Corlay fonde sa société des courses en 1842. L’hippodrome ou plutôt les champs où se déroulaient chaque année le spectacle, se situait sur la commune du Haut-Corlay, près du village de Kergolio. En 1904, elle décide de quitter Kergolio pour l’emplacement actuel qui conservera l’appellation « Hippodrome du Petit Paris ».
On a souvent dit que les courses étaient un sport d’aristocrates. Pas à Corlay où les épreuves de la société des courses sont disputées par les chevaux du canton montés par des commis de ferme. Les couleurs arborées par les jockeys identifient d’ailleurs les propriétaires, Ernest le Gloanec de Sainte-Tréphine, Albert Rivoallan du Haut-Corlay, Eugène le Chaux de Canihuel, René Guillerm de Saint-Nicolas-du-Pélem.
Les installations de Corlay sont à part dans le paysage des hippodromes français. Essentiellement du fait de leur allure britannique, selon les connaisseurs.
Relief vallonné et champs cultivés procurent une originalité à ce parcours spécialisé en galop, steeple-chase et cross. Le Petit Paris - c’est dire si l’on n’hésite pas à venir de loin - est un des hippodromes le plus fréquenté de l’ouest et un des plus pittoresques de France. On l’a aussi appelé Petit Liverpool. Un hippodrome presque champêtre, très familial en tout cas, où l’on vient autant pour le spectacle que pour les courses elles-mêmes.